LUDOVIC GRISOT : LE DERNIER MANDAT DU MAIRE DU CIMETIÈRE.
De génération en génération, chez les Grisot, garder le cimetière hirsonnais correspond à un sacerdoce. Avant d’en prendre la direction en 1996 et un passage par les carrés militaires d’Effry et d’Hirson, Ludovic connaissait déjà les lieux comme sa poche. Au point de, quasiment, connaître sur le bout des doigts le nom et la vie des défunts. Sans être aussi célèbre que Châteaubriand, il pourrait écrire ses « Mémoires d’entre toutes les tombes » tant il est vrai que de mémoire, il n’en manque jamais.
Par tous les temps, plus d’un caveau il a scellé, plus d’une urne il a vissé. Ludovic Grisot a toujours aimé son travail, son cimetière et les familles qu’il guide. La preuve, en retraite, il continue de s’y promener. A tel point que lors de la cérémonie en son honneur, Jean-Jacques Thomas lui a remis la vieille plaque de gardien déjà présente sur le mur de son bureau du temps de ses aïeux.