INDUSTRIE DU FUTUR, SOUGLAND JOUE LA CARTE DU NUMÉRIQUE ET DE L’ENVIRONNEMENT.
Face à Ziad Khoury et aux élus, Responsable de la fusion, Pascal Devaux est arrivé des Aciéries d’Hirson voici 27 ans. Au fil des ans, il est devenu une pièce irremplaçable de la Fonderie de Sougland, capable d’assurer le coulage du métal chauffé entre 1400° et 1700°.
Pour le Préfet de l’Asine, « l’industrie axonaise et, bien sûr thiérachienne, dispose d’un réel avenir ». Parfaitement intégrée dans son environnement où elle envisage même de s’agrandir, Sougland compte 70 salariés. Leur moyenne d’âge ne cesse de diminuer. Relation de cause à effet ? Toujours est-il que sous l’impulsion d’Yves Noirot, l’entreprise chargée d’Histoire a, parfaitement, négocié son virage numérique. Attractive, elle attire de jeunes ingénieurs et affirme sa capacité d’adaptation et sa créativité avec, chaque année, entre 180 et 200 nouveaux modèles.
Grâce à un investissement de 250 000 € soutenu par « France relance », de nouvelles machines viendront moderniser le parc existant et démultiplier le savoir-faire local. Difficile, pourtant, d’imaginer les anciens bâtiments désormais tournés vers le futur. Et pourtant ! Aujourd’hui, Sougland est devenue une référence pour l’aéronautique ou le ferroviaire. Quant à l’environnement, l’entreprise recycle jusqu’à ses sables de fonderie.