RÉFUGIÉS, ARRIVÉS DANS L’URGENCE, EN MAL DE TOIT ET DE TOUT, ILS SONT 65 A AVOIR POUSSÉ LA PORTE DU « BON ACCUEIL ».
Depuis octobre 1997, date de la réouverture de l’ancien octroi de la ville devenu un hôtel-restaurant avant d’être racheté par la Municipalité, les portes du « Bon accueil » sont toujours demeurées ouvertes. Cette année, pas moins de 65 femmes, hommes et enfants, tous, à un titre ou à un autre, cabossés par la vie, y ont été accueillis. Ce refuge, ils ne l’ont pas forcément choisi. Cependant, il restera pour nombre d’entre eux, le point d’un nouveau départ.
Le 24 décembre, lors de la traditionnelle remise de la bûche de Noël, les élus hirsonnais ont salué deux jeunes Hirsonnais de 20 et 31 ans, le premier contraint de quitter le foyer familial, mais, également deux résidentes de Bohain et Sains-Richaumont, âgées de 63 et 64 ans. La chambre proposée constitue une étape supplémentaire vers une insertion dont plusieurs étaient parfois éloignés à leur arrivée.
« La moyenne d’âge, précise Corinne Tonnoir, la Directrice, se situe à 56 ans ». Tous acquittent un loyer désormais fixé à 15 % de leurs ressources et suivent un parcours d’insertion et si le Covid a compliqué leur quotidien, grâce au travail des sept agents d’Accueil et promotion, la structure gestionnaire, chacun y a trouvé sa place. Arrivés en urgence, demandeurs d’asile, en mal d’insertion, d’un toit ou de tout, quel que soit le régime sous lequel ils sont entrés, pour Jean-Jacques Thomas, ils sont l’honneur de la Municipalité.