Les dons du sang sont doublement impactés par la pandémie. À la fois en termes de besoins supplémentaires avec davantage de lits hospitaliers occupés et, à la source, avec de nouvelles contraintes pour les donneurs désormais obligés de prendre rendez-vous lors de la présence des équipes de l’EFS.
Sous la présidence de Jean-Claude Raby, Martine Blary a, d’ailleurs, précisé le rôle des bénévoles de l’association des Trois-Rivières, précisant, en substance qu’elle n’existait pas, uniquement, pour ouvrir et fermer des portes de la salle Fernand Antoine. Pour elle, le dialogue et la concertation doivent présider aux relations avec l’établissement français.
De même, même si, avec 517 dons, 2021 ne retrouve pas le niveau des 617 de 2019, ils sont, cependant, supérieurs aux 509 de 2020. D’où, la nécessité d’assurer davantage de fluidité dans la prise de rendez-vous devenue la règle et, dans la mesure où les collations ne peuvent plus être prises sur place, pour des raisons de sécurité, il conviendra de veiller à ce que les donneurs puissent, néanmoins, rester 15 minutes dans la salle.
Bref, la convivialité doit demeurer une priorité tant il est vrai, expliqua Jean-Jacques Thomas, qu’en France, « le sang n’est pas considéré comme une marchandise et qu’il importe, également, que la France soit moins dépendante des USA pour des importations de plasma ».