LES CCAS DE MAYOTTE S’INTÉRESSENT AUX DIVERSIFICATIONS DE LEUR HOMOLOGUE HIRSONNAIS.
Avec une forte densité de population dont 84 % vit en dessous du seuil de pauvreté, Mayotte connaît une forte croissance démographique établie en moyenne à 3,8 % par an. Cependant, les CCAS n’y ont été créés que depuis 2017 alors qu’en Métropole ces structures sont obligatoires depuis 1986. D’où le programme lancé par l’Union Nationale des CCAS présidée par Luc Carvounas de professionnalisation des acteurs de l’action sociale.
Dans ce cadre, soutenus par le Fonds Social Européen, six Vice-Président(e)s, Directeurs et Directrices des CCAS de Tsingoni, M’tsangamoudji et Acoua passent trois jours à Hirson pour y découvrir ce que Jean-Jacques Thomas qualifie de couteau suisse de l’action sociale municipale : des ateliers et chantiers d’insertion à l’Épicerie solidaire en passant par la ferme pédagogique, le bien-être senior, l’aide sociale légale, le portage de repas ou le Conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance. « Au départ, rappela Jean-Jacques Thomas, le CCAS était le sapeur-pompier de l’aide sociale, à Hirson, il est devenu l’architecte de l’action sociale ». A tel point qu’il sert aujourd’hui d’exemple.