AFFAMÉS, PARFOIS ACHEVÉS, CONTRAINTS A DES TRAVAUX FORCÉS.
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En 1916, après deux années de neutralité, la Roumanie choisit courageusement de rejoindre le camp des Alliés. Mais cette décision lui coûte cher. Dès février 1917, 80 000 militaires roumains sont faits prisonniers. Arrachés à leur patrie, abandonnés aux mains de l’ennemi, beaucoup d’entre eux ne reviendront jamais. Dans les camps allemands de la France occupée, leur sort est tragique. Entassés, affamés, contraints à des travaux forcés, parfois même achevés froidement, ils vivent un véritable enfer.
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L’Empire veut, en effet, faire payer aux Roumains ce qu’il considère être une trahison. Leur captivité ne se limite pas à la prison. Transférés dans des commandos agricoles, des mines, des usines ou, comme, ici, à Hirson, utilisés dans les territoires occupés pour ouvrir des routes ou construire des ponts, ils sont livrés à leurs gardiens.