COMMÉMORATION DE LA CAPITULATION NAZIE : L’UNIVERSALITÉ DES COMBATS.
« 80 ans, c’est loin et proche à la fois. Loin lorsque disparaissent, un à un, les derniers acteurs, les derniers témoins de la seconde guerre mondiale. Proche au regard de l’équilibre mondial et européen menacé, proche face aux conflits actuels avec leurs cortèges de drames ».
Hier, devant le monument aux morts également fleuris par Ophélie Ragueneau-Greneau, Sous-Préfète de Vervins, Frédéric Crowet, Échevin de Momignies, Jean-Claude Raby, Président du Comité d’Entente patriotique, Jean-Jacques Thomas demanda à son auditoire de ne pas détourner le regard sur les guerres qui ensanglantent l’Ukraine, le Proche-Orient, la République démocratique du Congo, Haïti, le Soudan, et, tout récemment, l’Inde et le Pakistan. « Autant de conflits qui nous concernent même s’ils dépassent nos frontières ».
Pour lui, l’Histoire jugera de la responsabilité des uns et des autres, mais, en attendant, combien de victimes, combien de violations du droit international et des Droits de l’Homme ? En cette commémoration de la capitulation nazie, le Maire d’Hirson de s’interroger : « Entre 1940 et 1945, la France n’aurait-elle pas succombé sans ses alliés ? » D’où sa volonté, en cette matinée ensoleillée du 8 mai, de mettre en lumière l’universalité des combattants saluée.