FAUCHÉS EN PLEINE JEUNESSE, LES QUATRE RÉSISTANTS DU PETIT MOULIN.
/image%2F1244793%2F20250509%2Fob_69a413_denis-capriroli-portrait.jpg)
Denise Capriroli (notre photo) a vingt ans, Jean Delasseaux, deux de plus, Gilbert Delaporte, dix-huit et Pierre Poilvé, dix-sept. Ils rêvent de leur avenir dans un pays libre. Au moment de la débâcle nazie, le 1er septembre 1944, l’ennemi bat en retraite et abandonne les zones occupées. Les jeunes Résistants ont, alors, ordre de les ralentir pour permettre aux troupes américaines de leur couper la route. A 19 h., le groupe effectue un premier tir dans la direction d'une automobile, qui, lancée à pleine vitesse, échappe aux balles.
Presque aussitôt, les Résistants visent un side-car. Malgré son jeune âge, Pierre Poilvé tue le conducteur et son passager. Côté allemand, la riposte s’opère d’une auto-mitrailleuse. Pierre Poilvé est tué sur le coup. S'écroulent ensuite Jean Delasseaux et Gilbert Delaporte. André Pinard est touché au genou. Denise Capriroli tente de le soutenir lorsqu’elle est, elle-même, atteinte par les tirs de deux soldats qui s'approchent. Les quatre Résistants sont achevés d'une balle dans la nuque.
Chaque année, la commémoration du 8 mai demeure l’occasion de saluer leur mémoire et de fleurir la stèle érigée dans cette partie de campagne aujourd’hui si paisible.