TAR/MAC : A ANY-MARTIN-RIEUX, UN SPECTACLE AUSSI LUMINEUX QUE VERTIGINEUX.
Les jongleurs se servent de ce tout ce qu’ils peuvent lancer et rattraper. Outre les balles de tennis et les raquettes, les ballons de toutes tailles, les balles et les clubs de golf, Jérémy, lui, joue même avec le feu. Sans aucun temps mort, il enchaîne les numéros et se sert, également, des traditionnelles massues, d’anneaux et de boîtes à cigares.
A Any-Martin-Rieux, grâce à Carine Van Der Sypt, la scène de l’amphithéâtre de plein air construit voici une trentaine d’années par André Maillard a, ainsi, retrouvé vie. Musicien avec deux trompettes jouées en même temps, l’artiste complet ne dédaigne pas l’incontournable scie, musicale, elle aussi.
Seconde étape après Momignies, le programme européen transfrontalier « TAR/MAC » faisait donc escale au cœur d’Any-Martin-Rieux avec, l’après-midi, sur les gradins, des publics inhabituels avec les Foyers de vie belge et ardennais de l’Albatros et de la Fondation Savart.
Ainsi, particulièrement inclusif, le spectacle arné-européen dépasse les habituelles frontières, mêlant les spectateurs et les numéros pour, à la nuit tombée, s’achever dans un final aussi lumineux que vertigineux.