A L’EDEN, L’ORCHESTRE NATIONAL DE PICARDIE AVEC DEUX SOLISTES INTERNATIONAUX.
Avec 84 concerts donnés l’an dernier et 26 000 spectateurs accueillis, l’orchestre national de Picardie demeure fidèle à sa vocation d’ensemble nomade. Sa présence à Hirson, s’inscrit donc dans cette politique qui lui permettra comme l’annonça Jean-Jacques Thomas, son Président, de l’accueillir le 13 février pour un hommage rendu à Joséphine Baker après une première donnée au Théâtre des Champs-Élysées. En attendant, dimanche, dans le prolongement des séries consacrées d’abord aux couleurs puis à la fête, Johanna Malangré prolongea, en Thiérache, le quarantième anniversaire de l’ensemble qu’elle dirige.
Pour la circonstance, après la veille à Lille lors du « Piano festival », la directrice musicale offrit en cadeau au public de l’Eden deux solistes internationaux, le trompettiste russo-israélien Sergei Nakariakov et le pianiste belge Florian Noack. Le premier eut l’occasion de se mettre en lumière lors d’un concerto original d’Haydn. Tous deux se retrouvèrent, ensuite, dans un autre concerto tout aussi enlevé et signé, celui-là, Chostakovitch.
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Auparavant, l’orchestre donna le ton avec l’ouverture italienne d’un Schubert inspiré par les accents d’opéra. Pour rester dans le thème, bien qu’intitulée classique, la symphonie de Prokofiev ne l’était pas le moins du monde et ses quatre mouvements complétèrent les découvertes proposées tout au long de l’après-midi.