AVEC LE DÉBUT DE L’ÉTÉ, LES COPAINS ET LA MUSIQUE D’ABORD.

Réarrangée par Vincent Hiblot avec des rythmes pop et jazzy, « Le pornographe », « La mauvaise réputation », « Mourir pour des idées » et, évidemment « Les copains d’abord » donnèrent le rythme à cette nouvelle édition de la Fête de la musique animée par les musiciens du Conservatoire et des Caves.

Dans le quartier du château, dans le cœur culturel de la cité, bat celui d’un rendez-vous que Jack Lang, son initiateur, considère comme un monument de la culture française. Cette année encore, transgénérationnelle, la fête hirsonnaise a vu se succéder, en solo, en duo, en trio et en groupe, pas moins de soixante-douze musiciens.

A commencer par les tous petits des jardins musicaux. A l’image d’Aurélie Robert, les professeurs du Conservatoire, Jonathan Verheyen, Camille Veninum, Sébastien Ollivier, Sébastien Lefèvre et, évidemment, Frédéric Bernard apportèrent leur concours, leurs voix et leur instrument pour accompagner des pièces de Rossini, Judith Garland, Coldplay ou des Beatles.

Côté des Caves, avec de nouveaux interprètes, autour de Jean-Marc Renotte, leur Président-guitariste, la palette musicale puisa dans le répertoire électrique de Radiohed, Weezer, Red hot chili peppers, Lenny Kravitz et Queen les titres portés par Aurélien Abdelhouaeb.

Bref, dans la douce chaleur de cette nuit du solstice d’été, assis, ou déambulant dans le parc des Gradins, en famille ou devant le barbecue du COS, la fête confirme qu’elle demeure une institution en totale décontraction.