L’ORCHESTRE D’HARMONIE ET L’ATELIER JAZZ APPORTENT LEUR CONTRIBUTION MUSICALE AUX TRANSFRONTALIÈRES.
Depuis sa création voici 164 ans, l’harmonie municipale a su s’adapter pour dépasser les styles et les modes. Pour le dernier spectacle des Transfrontalières avant la Cavalcade, sous la direction de Julien Porcher, son chef-arrangeur, l’ensemble hirsonnais a réuni sur la scène de l’Eden pas moins de quarante-quatre musiciens dont près des trois quarts sont passés par le Conservatoire. Un motif supplémentaire de fierté pour ses responsables.
Rien d’étonnant à ce que Jean-Pierre Porcher, le Président, parle de « famille » pour qualifier un orchestre qui ouvrit la soirée avec « Baker street » et un solo de saxophone. De solo, de trompette, cette fois, il en fut encore question avec l’indémodable « What a wonderful world » avant que la voix de Fanny Izzo n’apporte sa chaleur dans plusieurs standards comme « City of stars ».
Même, Jonathan Verheyen troqua son saxophone pour remplacer un bassiste avant de prendre la direction de l’atelier jazz du Conservatoire en compagnie de Lionel Lovelace. L’éclectisme resta, cependant, de mise avec « Les feuilles mortes », « Cry me a river » ou « Flowers ». Bref, cette fois encore, la fête fut largement partagée.