L’IMPLICATION DE L’ÉTAT ET DU PACTE SAT DANS LE SAUVETAGE DE LA FLORENTINE.
Elle représente l’un des derniers vestiges des importantes installations ferroviaires qui marquent depuis la fin du XIXe siècle, le développement de Buire et d’Hirson.
Au-delà de l’attachement naturel que lui portent les habitants des deux communes, la valeur architecturale et artistique de la Florentine justifie son classement comme monument historique le 6 novembre 1995.
Désaffectée 26 ans plus tôt, l’ancienne tour d’aiguillage SNCF a subi les préjudices du temps. Inscrite dans le Pacte Sambre-Avesnois-Thiérache, sa restauration est engagée depuis le 25 septembre.
Pour Jean-Jacques Thomas qui accueillait sur le site, Ophélie Ragueneau-Greneau, Sous-Préfète de Vervins, « ce beffroi cheminot constitue un trait d’union symbolique entre la mémoire ouvrière et l’arrivée, sur l’ancienne friche ferroviaire, d’une entreprise de construction d’éléments destinés au TGV et à d’autres matériels ferroviaires roulants. »
A l’initiative de la Communauté de communes propriétaire du site, après les échafaudages actuellement installés, vont être engagés les travaux de restauration des bétons, des parements de briques et de grès cérame, la purge des enduits intérieurs et extérieurs, l’application d’un nouvel couche de surface, la pose de menuiseries métalliques en acier et des quatre cadrans d’horloge identiques aux originaux.