
« Un nouvel espoir s'est levé à Gauche, qui ne demande qu'à grandir, jusqu'à la victoire en 2007 » pour conclure son discours d’investiture et bien marquer cette situation qu’elle a elle-même qualifié de « révolutionnaire », Ségolène Royal a reçu debout l’ovation des délégués socialistes réunis dimanche à la Mutualité.

Pour l’Aisne, Jean-Jacques Thomas conduisait la délégation fédérale composée d’Alain Reuter, Michel Debeusscher, Hervé Souply, jeune adhérent, et Emmanuel Mousset.
Et comme pour bien souligner à cinq mois de l'élection présidentielle le caractère exceptionnel de cette désignation, les 1 300 congressistes se sont séparés sur la chanson révolutionnaire italienne « Bella Ciao ».

Devant une salle comble et après que Bertrand Delanoé ait accueilli l’ensemble des délégués, François Rebsamen donna le résultat du vote qui le 16 novembre a permis à Ségolène Royal d’obtenir 60,65% des voix devant Dominique Strauss-Kahn (20,69%) et Laurent Fabius (18,66%), tous deux présents au premier rang.

Devant un auditoire acquis et notamment avec les adhérents du MJS au balcon de la Mutualité scandant « Ségolène présidente », la Présidente de Poitou-Charentes fixa le cadre d’une campagne au cours de laquelle elle souhaite déclencher « un sursaut collectif, un élan à la dimension de l'espoir qui se lève, un mouvement vers le haut qui nous conduira à la victoire ».

Au terme de ces primaires, dans un souci de rassemblement, elle a également souligné combien elle avait « besoin de tout le monde, de tous les talents, de tous les Socialistes » comme elle a convié les Français à réussir le changement.
« Rassemblons-nous, mobilisons-nous, aidons-nous les uns les autres à servir la France. Nous gravirons la montagne jusqu'à la victoire » a conclu Ségolène Royal sous les applaudissements du congrès.