
« Incontestablement, nous disposons à Hirson de la gendarmerie la plus fonctionnelle du département » Nouvellement nommé à la tête de la Compagnie de gendarmerie de Vervins, le Capitaine Vérove a livré un sentiment unanimement partagé par les gendarmes hirsonnais.

Il est vrai qu'après un concours d'architecte, Jean-Jacques Hennequart a imaginé puis réalisé un nouveau quartier avec vingt-cinq logements pour les militaires et leurs familles, neuf studios mis à disposition des gendarmes adjoints et des locaux de service sans comparaison aucune avec ceux de la rue Charles de Gaulle.
Salle d'accueil, bureau des plaintes, salle radio et informatique, chambres de sûreté et local de garde-à-vue, bureaux et salle de réunion : tant pour les vingt-cinq gendarmes de la brigade d'Hirson que pour les douze éléments du Peloton de surveillance et d'intervention, les conditions de vie et de travail ont, elles aussi, changé.

Même les gendarmes adjoints disposent d'une chambre individuelle et d'une salle commune !
Il est vrai que l'opération immobilière que Jean-Jacques Thomas avait voulue « au cœur de la cité » nécessita d'abord la démolition de l'ancien collège des garçons et un investissement de 5,6 millions d'euros pris en charge par la Communauté de communes et subventionné par l'Etat et le Conseil général.

La visite organisée en compagnie du Capitaine Vérove, du Lieutenant Kiczek, son adjoint ; et du futur Major Moreau permit au Président de la Communauté de communes, à Michel Canon, Premier Vice-Président ; et à Philippe Bey, Directeur ; d'apprécier le site, mais également d'évoquer, dimension communautaire oblige, la nécessaire coopération entre la brigade d'Aubenton, nullement menacée, et son homologue hirsonnaise.

Du reste, les nouveaux locaux offrent aujourd'hui aux gendarmes de nouveaux moyens d'intervention et, pour la circonstance, beauté (du cadre) rime avec efficacité (de la brigade).