
Outre Yves Daudigny, Président du Conseil général, pour qui l'usine de traitement des eaux d'Hirson demeure « un exemple pour l'intercommunalité et les rapports urbains-ruraux » et Guy Fradin, Directeur général de l'Agence de l'Eau Seine-Normandie, pour lequel la cité a « non seulement comblé les retards accumulés dans les années 80, mais dispose désormais d'un équipement de dimension nationale » ; Evelyne Guyon, Sous-Préfet de l'Arrondissement de Vervins, n'a pas manqué de souligner la « performance et la modernité » des installations.
Pour la Représentante de l'Etat, « alors que la France a été condamnée en 2004 par le Cour de justice des Communautés européennes pour le retard accumulé dans la mise en conformité de stations de plus de 10 000 équivalent - habitants, avec la menace d'amendes entre 700 et 800 000 euros par jour, la décision de la ville d'Hirson est exemplaire parce que courageuse. »

S'adressant à Jean-Jacques Thomas pour le « féliciter au nom de l'Etat pour cette initiative qui reflète un grand sens des responsabilités », Evelyne Guyon ajouta qu'il « ne s'agissait pas d'un équipement à paillettes, mais d'un dispositif tout à fait indispensable et j'avoue avoir été bluffée par la technicité développée, la modernité des installations, l'engagement du personnel. »
De conclure : « Cette usine est de nature à inspirer d'autres communes que j'encourage à mener une réflexion large en s'appuyant sur l'intercommunalité.
En règle générale, lorsque l'on parle de station d'épuration, ce n'est pas très glamour, mais celle-ci est réussie et parfaitement intégrée dans le paysage. »