DES DANSEUSES A L'ENTRÉE DE LA SALLE DES FÊTES : POUR QUE L'ART AIT DROIT DE CITÉ.
Si à Saint-Michel, le mot fresque est évidemment associé à l'Abbaye et à ses peintures murales, réalisées au XVIe siècle et inspirées par la légende et la vie de Saint-Benoît ; désormais, il conviendra d'y associer celle inaugurée dimanche à l'entrée de la salle des fêtes.
Certes, l'œuvre de Jeanne-Marie Bertaux n'est en rien comparable aux œuvres du monastère, si ce n'est la dominante ocre qui se dégage des danseuses.
Pour le reste, l'artiste, comme le souligna Jean-Jacques Thomas, a su donner de la légèreté et de la vie à un mur massif et surtout toute sa place à la culture.
« Dans ce lieu appelé à accueillir des manifestations les plus diverses, publiques et privées, ajouta-t-il, que le beau soit présent est essentiel. Que l'art accueille chacun des visiteurs l'est tout autant.
Plus que jamais - comme ici au travers d'une fresque dont les couleurs vont évoluer et dont les techniques employées assureront une pérennité à l'œuvre de Jeanne-Marie Bertaux - il importe que dans chaque commune l'art ait droit de cité. »
Jean-Jacques Thomas souligna encore combien le principe de « la master-class assurait la nécessaire transmission du savoir et de la passion ».
Jean-Jacques THOMAS, Maire d'Hirson et Président de la Communauté de communes des "Trois Rivières", livre ses impressions et commentaires sur le quotidien de sa commune et de la vie citoyenne en général.