
Yves Daudigny est un homme pudique. Son émotion en accédant à la Présidence du Conseil général n'en était que plus forte. Aussi palpable que celle de Raymond Froment qui le proposa aux suffrages de ses collègues.
Son bonheur n'avait jeudi d'égal que la qualité d'un engagement qu'il a également souhaité faire partager à l'opposition.
Homme de racines, Yves Daudigny ne pouvait ignorer ses prédécesseurs auxquels il rendit hommage. Jacques Pelletier, disparu l'an dernier ; Charles Brazier, André Godard, le centenaire ; Paul Girod, le Président moderniste, et bien sûr, Jean-Pierre Balligand, le Président de l'alternance démocratique.

Après avoir quitté l'hémicycle où il avait pris place avec Jean-Jacques Thomas, aux côtés de Fawaz Karimet et de Patrick Day, le nouveau maire de Soissons (notre photo), le Président insista sur le rôle de chaque Conseiller général et sur la nécessité de conjuguer « talent individuel et aspiration collective ».
La notion d'engagement, Yves Daudigny la veut étroitement associée au service d'un Département dont le Conseil général est « dépositaire d'une part de son destin ».
Désireux de faire du dialogue un mode de gestion, le premier élu départemental réaffirma « l'interdiction de décevoir » face aux « nouvelles exigences de solidarité, d'épanouissement et de modernisation des collèges, d'une politique culturelle affirmée, d'un schéma de développement économique, de l'indispensable dimension du développement durable ».

Premier partenaire des communes et de l'intercommunalité, pour Yves Daudigny, le Conseil général (ici au complet) demeure plus que jamais « tourné vers l'avenir, avec la même impartialité, la même envie, la même passion ».