
Aujourd’hui encore, Novossibirsk demeure l’un des centres culturels russes les plus dynamiques. Architecture et peinture, musique et théâtre, grands classiques et folklore, l’art y a droit de cité. Le Théâtre Académique d'Opéra et de Ballet constituent les symboles de la ville. Le premier est considéré comme le Bolchoï de la Sibérie et le second comme un ambassadeur international.

Dans les années 90, la Société Philharmonique de Novossibirsk s'est retrouvée à la tête de la vie culturelle régionale avec pas moins de treize formations, dont l'Orchestre Symphonique Académique dirigé par Arnold Kats, le Chœur de Chambre placé sous la direction par Igor Yudin et l'Orchestre de Chambre sous celle de Mikhaïl Touritch.
Avec plus de six mille oeuvres d'art, Novossibirsk s’enorgueillit également de posséder la plus grande galerie de peinture de Sibérie. Aussi la programmation à Hirson des ballets nationaux a-t-elle attiré la foule avec une salle comble et une queue sur le trottoir de la rue Charles de Gaulle.

Avec comme surnom « le Must », les Chœurs et danses de Novossibirsk étaient donc au rendez-vous face à plus de quatre cents spectateurs.
Venus tout droit de Novossibirsk, à 4 000 Km de Moscou, tout au long de la soirée, les cinquante-six danseurs, choristes et musiciens ont confirmé leur talent, leur surnom et finalement leur réputation, renforçant ainsi le mythe qui s’est créé autour du groupe.

Avec près de deux heures de spectacle, une quinzaine de tableaux et plus de trois cents costumes différents, les artistes se sont distingués par des rythmes impétueux, de la force, de l’humour et une réelle ferveur dans l’interprétation de leurs personnages. Après un triomphe dans leur tournée asiatique, ces ballets ont apporté en Thiérache une fantastique bouffée de chaleur venue du grand nord.