
Chaque soir, par leur diversité et la disponibilité des artistes, les spectacles de la plage rencontrent leur public. Avec Lucky Hatson, les amateurs de folk ont même trouvé matière à partager la passion de l'artiste, demeuré fidèle aux idoles de la country.

Née dans la région des Appalaches au XVIIIe siècle et dans le Sud des Etats-Unis, du Texas jusqu'en Virginie-Occidentale, cette musique puise ses racines dans les airs folkloriques celtes et gospel des immigrés anglo-saxons. Avec le blues et le rythm and blues, elle a incontestablement contribué à la naissance du rock.
L'invité de cette seconde soirée hirsonnaise n'a d'ailleurs pas oublié ces racines, rappelant même, non sans fierté, s'être produit à Memphis, Tennessee.

Stetson noir, santiags, chemise brodée texane que n'aurait pas renié Roy Rogers, Lucky Hatson a conquis un public venu, certes, pour vibrer aux accents de la musique populaire américaine, mais également pour s'engager dans les danses remises au goût du jour thiérachien par le groupe aurinien.
Avec le « Lone star band » fondé voici six ans, l'artiste a ainsi témoigné de sa facilité à passer d'un courant à un autre. Chaque fois accompagné de sa fidèle Gibson, rêvant, sans doute, à George Harvey Strait, l'une de ses idoles, chanteur texan, reconnu comme le « King of Country » et dont la popularité le place dans les charts US au même niveau de popularité de Michael Jackson. C'est dire !