POUR JEAN-JACQUES THOMAS, « L’URGENCE EST DE DONNER A L’OPH LES MOYENS DE SA POLITIQUE ».
En s’appuyant sur l’article 25 de la Déclaration des Droits de l’Homme qui précise que toute personne a « droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, les soins médicaux et le logement », Jean-Jacques Thomas a voulu souligner combien ce texte demeurait d’une évidente actualité.
« Au regard des besoins des populations et de la dégradation de certains habitants, poursuit le Maire d’Hirson, l’action publique est seule capable d’assurer cette amélioration en tenant compte de l’ADN du terrain, c'est-à-dire de l’histoire ancienne et récente, mais également des moyens qui seront dévolus aux offices HLM. Moins de crédits alloués à la réhabilitation entraîneront forcément une détérioration du patrimoine. De même, la vente éventuelle d’immeubles dans le Nord de la France pour alimenter les caisses du Sud réduira forcément la possibilité de construire, donc de loger ».
Outre cette mission sociale, en présence des membres du Conseil municipal, Jean-Jacques Thomas a également noté combien en période de crise, un nouveau lotissement était générateur de commandes et donc de travail pour nombre d’entreprises. A Hirson, l’opération menée par l’OPH génère, en effet, un investissement de 775 000 € avec 18 602 € d’aides de la Ville d’Hirson, 20 500 € du Conseil régional et 36 600 € du Conseil général de l’Aisne.