DANS LES COLUMBARIUMS, LES CAVEAUX OU SUR LA PIERRE TOMBALE, LES URNES FLEURISSENT.
Autorisée depuis 1889, la crémation s’est peu à peu imposée dans les esprits. Alors qu’au milieu des années 90, seuls 10% des familles optent pour l'incinération, ces derniers temps, près de 30 % la choisissent.
A Hirson, lors de leur premier mandat, Jean-Jacques Thomas et son Conseil municipal avaient d’ailleurs choisi de proposer une alternative à l’inhumation et d'implanter un premier columbarium. Aujourd’hui, devant le jardin du souvenir où peuvent être dispersé les cendres des défunts, s’élèvent deux nouvelles pyramides. La dernière contient six urnes. Depuis le début de l’année, quarante-cinq inhumations, quinze dépôts d’urnes et trois exhumations ont été effectués.
Le nouveau rite funéraire ne se limite pas, en effet, au columbarium. Les familles peuvent, en effet, déposer l’urne dans le caveau ou la sceller sur la pierre tombale.