INTÉGRATION, RÉHABILITATION, DÉPARTEMENTALISATION, MODERNISATION : LES RIMES D’UNE PROTECTION ASSUMÉE A HIRSON.
La rénovation préférée à une construction neuve plus coûteuse : Préfet de l’Aisne, Pierre Bayle a ainsi salué le choix de Jean-Jacques Thomas et sa volonté d’inscrire le projet du nouveau Centre de secours au cœur de la cité. Un investissement, du reste, rendu possible grâce à une départementalisation qui privilégie la mutualisation des moyens : que ce soit en matière d'infrastructures, d'équipements ou de formation.
« Il est bien évident, précisa d’ailleurs le Maire d’Hirson, qu'une commune comme Hirson n'aurait pas pu, à elle seule, prendre en charge le coût de réhabilitation et d'agrandissement de ce centre de secours : 2 668 000 € ! Mais il est tout aussi évident que notre secteur ne pouvait se passer d'un tel équipement. L'équation s'imposait à Hirson, elle s’est imposée à Chauny ou à Chateau-Thierry avec les centres principaux dernièrement inaugurés ».
Au terme de la visite des (nouveaux) locaux effectuée au milieu d’un public venu en nombre, le Président du SDIS est d’ailleurs revenu sur ce chantier confié à Jean-Jacques Hennequart et à son équipe : « cet équipement, dit-il, j'ai souhaité le conserver implanté en centre-ville parce que les pompiers sont, pour moi, des acteurs essentiels de la vie de la cité. Au niveau de la conception, il fallait également respecter l’esprit initial en faisant en sorte que l’extension et le bâtiment d’origine constituent un ensemble homogène. Quant à l’exécution, durant les travaux, il fallait assurer le fonctionnement quotidien. Ce choix, je l'assume donc et je sais que vous n'aurez qu'à vous en réjouir d’autant qu’il s’inscrit dans un contexte où l’intercommunalité de la protection civile, s’est, elle aussi, peu à peu, substituée à l’esprit de clocher ».
« Fini le temps, poursuivit l’élu, où chaque Maire voulait son Centre de secours. Terminé, le temps d'un déploiement anarchique et inadapté des moyens de secours. Aujourd'hui, que ce soit chez les pompiers, mais également au SAMU ou chez les gendarmes, il convient de s’appuyer sur un maillage territorial efficace ».