LES VOIES (ARTISTIQUES) FORCÉMENT PARALLÈLES DE MARCEL BOULEAU, JEAN-JACQUES GEORGES ET PATRICK MANDRON.
Ils ont en commun d’être passée par la matrice cheminote et de considérer l’art comme partie intégrante de leur vie. Dans la grande salle du complexe sportif de Buire, Christian Viéville, Adjoint au Maire, avait ainsi réuni Marcel Bouleau, son ancien collègue, Jean-Jacques Georges, le photographe de ce blog, mais également de l’infiniment petit, et Patrick Mandron, le peintre spécialiste des natures mortes, aujourd’hui domicilié dans le Nord. Aux côtés de ces trois anciens cheminots, dans un clin d’œil, Jean-Jacques Thomas estima naturel qu’ils aient donc trouvé leur voie !
Autre point commun, ils demeurent attachés à des racines que Marcel Bouleau plante évidemment dans sa cité, entre Rotonde et Florentine. De l’atelier des apprentis aux machines à vapeur, à l’image de son livre, l’exposition buiroise rend ainsi hommage aux travailleurs de l’ombre. Les travailleurs de Jean-Jacques Georges sont, parfois, aux aussi tapis dans l’ombre … des sous-bois.
S’il affectionne les papillons, l’objectif du photographe n’hésite pas à dénicher le scatophage du fumier, à immortaliser Robert le diable et même à trouver du charme à l'agapanthie à pilosité verdâtre. Cependant, comme toutes ses présentations, à Buire, l’artiste a, évidemment, consacré plusieurs clichés à Blangy et aux eaux tumultueuses de sa cascade.
Quant à Patrick Mandron, après son exposition d’octobre à la galerie Gilbert Arduin, il est revenu avec un plaisir évident avec ses huiles et son glacis lumineux. Dans les trente-sept toiles exposées, l’artiste a conservé quelques œuvres anciennes, des encres de Chine, des paysages, des sous-bois, mais également quelques nouveautés dans de plus petits formats. Le temps d’un week-end, dans des domaines artistiques différents, Marcel Bouleau, Jean-Jacques Georges et Patrick Mandron ont exprimé une passion commune exprimée dans des voies forcément parallèles.