LA TOTALITÉ DES EMPRUNTS DE LA VILLE D’HIRSON SÉCURISÉS.
La réunion de rentrée du Conseil municipal fut, évidemment, l’occasion d’ouvrir plusieurs dossiers touchant la vie municipale . A commencer par la situation budgétaire et financière de la ville. Sur ce point, Jean-Jacques Thomas souhaita donc revenir sur les déclarations de Jean-Jacques Hopin « à l’époque, dit-il, où il n’avait pas encore déserté l’assemblée communale, plus précisément le 20 octobre 2011 où il avait dénoncé 65,5% d’emprunts toxiques et les terribles risques encourus par la commune ».
Durant la campagne, fort de ses « 25 années d’expériences dans des sociétés multinationales » américaines » (sic), il avait continué à jouer sur les peurs et les contre-vérités. Lors du Conseil municipal, Jean-Jacques Thomas avait en mains les cartes pour lui répondre définitivement : après un premier emprunt totalement sécurisé à un taux fixe de 4,5%, cet été, le dernier emprunt à taux variable d’un montant de 4,2 millions d’euros a, lui aussi, été sécurisé auprès de la Société de Financement Local (SFIL). Ainsi, le capital restant dû au 1er septembre 2015 sera composé de deux prêts d’une durée de vingt ans : le premier à un taux fixe de 4,56% ; le second, toujours à un taux fixe, mais de 2,52%.
Hirson sera ainsi l’une des premières communes à bénéficier du Fonds de soutien mis en place par l’Etat, avec une aide de 2 433 600 euros. Grâce à la sécurisation de ce dernier emprunt, selon la Charte « Gissler », sur une échelle de A à E, l’encours de la dette se trouve classé, pour 78,55%, en catégorie 1A, pour 0,36%, en 2A, pour 9,38% en 1B et, enfin, pour 11,70%, en 3B. Et Jean-Jacques Thomas, de conclure : « comme je l’avais soutenu, il n’y avait donc pas péril en la demeure. Je dirai même aujourd’hui, qu’en matière d’emprunt comme dans bien d’autres, M. Hopin a définitivement perdu tout crédit ! ».