RYTHMES SCOLAIRES : LE SEUL INTÉRÊT RESTE CELUI DE L’ENFANT.
« Un tiers des enfants qui bénéficient des activités développées durant les nouveaux rythmes scolaires n’auraient jamais eu accès à la science, au sport ou la culture. En engageant notre réforme, nous avons uniquement pensé au rythme de l’enfant ». Mardi à Hirson, Vincent Peillon, le créateur des TAP et de la loi de refondation de l'école de la Républiqe avec plus de 60 000 postes créés, est, évidemment, revenu sur cette évolution de la vie scolaire en rappelant le rôle des municipalités dans l’emploi du temps et, surtout, dans les matières proposées. A Hirson, chaque semaine, cinquante-deux animateurs sont ainsi mobilisés sur la ville pour encadrer quarante-neuf activités.
« La musique en rythme, l’apprentissage d’une langue étrangère et les exercices de motricité, expliqua le Ministre aux élus et aux parents présents, permettent aller plus loin qu’il paraît. Sauter d’un cerceau à l’autre, c’est, également faire des mathématiques, développer la notion d’intérieur et extérieur. De même, on ne perd jamais son temps à faire de l’art et de la musique ». Avec Stéphane Bizeau, le coordinateur des Francas, dès 2013, Hirson s’est engagé dans les TAP. « La Municipalité hirsonnaise et son Maire ont réussi ce que j’aurais voulu faire sur toute la France » ajouta Vincent Peillon.