« LA LA LAND », L’ORCHESTRE DE JAZZ ET LES CHORISTES DU CONSERVATOIRE : A CHACUN SON OSCAR.
L’évènement est sûrement devenu assez important pour occuper, à lui seul, la grande salle du Sonhir. Dans une logique qui veut multiplier les accès au Festival et exploiter l’ensemble des équipements et moyens de communication pour faire découvrir, connaître et apprécier ce style de musique, le Festival de Jazz, 14e du nom, ouvrait, mercredi soir, ses portes dans une programmation originale : un concert de l’orchestre de jazz et des choristes du Conservatoire associé à la projection du film « La La Land ».
Après Whiplash, pour la première année, et Chico et Rita pour la seconde, couronné d’un Oscar pour la réalisation et le premier rôle féminin, ce nouvel opus invitait à nouveau le spectateur dans le monde de Damien Chazelle. Cependant, l’ouverture revenait aux jeunes musiciens réunis autour de Gérald Visse dans un gospel traditionnel. Rapidement rejoints par les choristes de Colette Chirez, « Un soir de pluie » avec Marine au chant et Théo au sax donnaient le ton.
Le public, lui, s’associait au tube de Duke Ellington : « I don’t mean a thing » en enchaînant les « Douap - Douap – Douap… », avant « It the road Jack », l’un des standards de Ray Charles et un retour dans le monde plus soul du « Joueur de blues ». Puis « Shake it off » et au final un « Embrasse-moi idiot » des plus originaux. Tout cela valait bien un « bis », volontiers offert par le public prolongé par une nouvelle version non moins applaudie du succès de Michel Jonasz.