AIDES ÉCONOMIQUES, MAISON DE SANTÉ ET LUTTE CONTRE LES INONDATIONS : LES NOUVEAUX DÉFIS DES TROIS-RIVIÈRES.
Le constat fut dressé hier soir par Jean-Jacques Thomas, « depuis 1992 et l’avènement d’une intercommunalité de projets, les communautés de communes ont bouleversé en douceur le paysage institutionnel français. Face à la crainte, souvent avancée, sinon de la disparition, du moins de l’effacement de l’échelon communal, la prise de compétence en matière de développement économique et d’aménagement du territoire aura réussi à fédérer les forces locales ». La capacité laissée aux élus de librement négocier les conditions de leur coopération a largement réduit les résistances et, surtout, elle donna à la solidarité un nouveau périmètre en même temps qu’aux délégués communaux un pouvoir accru.
« Si, selon le Président des Trois-Rivières, la question du renforcement de la péréquation nationale se posera à terme, plus personne ne remet en cause les compétences intercommunales. Avec un régime d’aides économiques adapté aux besoins, à l’unanimité, le Conseil communautaire affirma, un peu plus, sa capacité d’initiative et confirma la priorité donnée à l’emploi. En reprenant la lutte contre les inondations pour la transférer à un établissement public plus à même de les prévenir, elle rationalise ses missions. En s’engageant dans la construction d’une Maison de santé, elle apporte une solution à la désertification médicale. « Dans tous les cas, conclut Jean-Jacques Thomas, elle adapte ses engagements aux besoins des populations.