FACE AU CHEF DE L’ÉTAT, JEAN-JACQUES THOMAS PLAIDE EN FAVEUR DES COMMUNES, DU PACTE ET CONTRE LA LOI BLANQUER.
Le dialogue se voulait républicain et il le fut. Du reste, malgré le choix de limiter à deux prises de paroles par table, Jean-Jacques Thomas, Jean-Marc Prince et Hugues Cochet pour les élus thiérachiens ont pu s’exprimer pour, notamment, y défendre les services publics. Si Xavier Bertrand plaida pour « une nouvelle étape de la décentralisation et une forme de new deal entre l'État et les collectivités locales », le Président des Hauts-de-France demanda, également, que le PACTE Thiérache-Sambre-Avesnois, soit honoré. Le Maire d’Hirson n’a pas dit autre chose lorsqu’il souhaita que « les freins technocratiques soient débloqués ». En matière de propositions, il pointa la nécessité budgétaire de prendre en compte dans la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) versée aux communes la qualité des services rendus et, non, principalement, le nombre d’habitants.
Jean-Jacques Thomas profita de l’occasion pour saisir Gérald Darmanin de la nécessaire révision du Fonds départemental de TP paradoxalement réduit pour les communes les plus pauvres et lui demanda d’étendre aux groupes de société les règles appliquées aux sociétés multi-établissements afin que le CVAE, autre dotation remplaçant la taxe professionnelle, soit versé aux territoires du lieu d’activité et non au territoire du siège du groupement. Manque à gagner pour le Conseil départemental, 1,35 million, et pour le bloc communal axonais : 1,54 million. Enfin, le Maire d’Hirson réclama au Chef de l’État une concertation qui fait cruellement défaut face à la loi sur l’école de la confiance. D’ailleurs, sur le regroupement des écoles et des collèges dans une seule entité, Emmanuel Macron déclara « S’il n’y a pas de consensus, il faut remballer ».