FNESR : LES NOUVELLES INTERCOMMUNALITÉS AU CŒUR DES DÉBATS DE LA ROCHELLE.
« La proximité demande des moyens et, sans moyen, pas de proximité ». Maire de la commune nouvelle de Cherbourg-en-Cotentin et 1er Vice-Président d’une intercommunalité de 182 000 habitants, Benoît Arrivé demeure, sans doute, l’un des élus dont la collectivité aura le plus évolué en peu d’années. Avec Pierre-Alain Roiron, Maire de Langeais, et Éric Kerrouche, Sénateur des Landes et auteur du « Blues des Maires », il partagea l’atelier organisé à La Rochelle par la Fédération Nationale des Élus Socialistes et Républicains (FNESR). Animé par Jean-Jacques Thomas, il était consacré aux nouvelles intercommunalités.
Pour nombre des participants, même s’il reste à parfaire, « le modèle français intercommunal a sauvé le maintien des communes, contribuant à redistribuer du service public, là où il n’existerait plus ». Bien sûr, fut-il constaté, « des rapports difficiles existent dans le couple siamois communes-intercommunalités, mais, dès lors que les deux niveaux sont capables de se coordonner et de travailler, ensemble, les populations y trouvent leur compte ».
Comme l’a rappelé Jean-Jacques Thomas, 1 258 sont, aujourd’hui, recensés alors que la loi NOTRe, essentiellement, en raison de taille et de périmètres trop restreints, amena à des regroupements et, ainsi, à la disparition de la moitié des EPCI, et, à des prises de compétences plus nombreuses selon un principe simple : ce sont les besoins des territoires qui déterminent les compétences. A l’image de l’engagement de la communauté de communes de Trois-Rivières dans la construction du centre de première intervention dans le village de Watigny. Une certitude, avec l’avènement, des communes nouvelles – plus obligées d’intégrer un EPCI – le paysage institutionnel territorial continuera d’évoluer.