SECRÉTAIRES D’ÉTAT, DE PÈRE EN FILLE, A 40 ANS D’INTERVALLE, AU CHEVET DES ACIÉRIES.
Il est des raccourcis étonnants. En cette fin des années 70, aussi secs que les statistiques de l’ANPE, les plans sociaux se multiplient. De plus, par un terrible effet de dominos, les fermetures d’usines entraînent d’autres disparitions et d’importants dégraissages. Ainsi, faute de wagons de minerais ou de productions finalement abandonnées, dans le Nord, la SNCF ne remplacera pas 1 500 postes.
Le 11 avril 1979, lors du débat au Sénat sur les milliers d’emplois disparus dans l’Aisne, alors Sénateur du département, Paul Girod évoque l’avenir des Aciéries. Intervient alors en séance Lionel Stoléru, Secrétaire d’État auprès du Ministre du travail.
Le hasard veut que quarante ans plus tard, elle aussi Secrétaire d’Etat, sa fille, Emmanuelle Wargon, se déplace dans ces mêmes Aciéries pour parler de transition écologique et de la résorption de ce qui est devenue une friche industrielle pour une part et, pour une autre, un Pôle d’insertion sociale.
Dans le cadre du CTES, Jean-Jacques Thomas a donc défendu auprès de son interlocutrice le dossier de réhabilitation de l’ancien site industriel. D’une superficie totale de 6 120 m2, la partie la plus vétuste sera détruite, l’autre confortée. Cette opération de démolition – réhabilitation de près de trois millions d’euros bénéficiera d’une prise en charge de l’État et de la Région des Hauts-de-France à hauteur de 70 %.