MÊME SUR LE CAILLOU, RADIS OU PARADIS, LES JARDINIERS CULTIVENT DU BONHEUR.
Températures basses en journée, gelées matinales depuis une quinzaine de jours, manque d’eau : les conditions météorologiques ne sont pas toujours remplies en ce début d’année pour faciliter le travail des jardiniers amateurs. Encadrés par Willy Williot, depuis début mars, ils ont repris leurs activités maraichères au sein des jardins solidaires du « Caillou » sur lequel plus d’un hectare de terrain y est cultivé.
Après le nettoyage des sols, fumure, bêchage, préparation des serres et des semis ont mobilisé les membres de l’atelier d’insertion. 100 mètres de tunnels ont, également, été installés pour y accueillir salades et potirons afin de les protéger des gelées encore persistantes. Même novices en jardinage, les quinze bénéficiaires du chantier découvrent avec beaucoup de passion et d’envie les compétences nécessaires pour entretenir leur espace maraîcher et surtout récolter le fruit de leurs plantations.
Pour leur faire découvrir le jardinage, le premier pas dans la culture maraichère demeure le semis du radis. Facile à semer en serre, et, parfois, arrivé à maturité 18 jours plus tard, le radis représente le premier légume rapidement récolté. Semés début mars, les premières bottes ont été récoltées. Comme l’explique Vincent Szpakowski, « cette dynamique de réinsertion sociale et professionnelle autour de l’activité maraîchère demeure très valorisante et enrichissante en essayant de faire de cette activité un petit coin de … Paradis ».