GUERRE D’ALGÉRIE : LA PAIX PLUS QUE JAMAIS UNE RAISON D’ÊTRE.
Devant la stèle commémorative des victimes de la guerre d’Algérie, les effroyables bains de sang générés par le Hamas palestiniens étaient dans de nombreux esprits. Pour Jean-Jacques Thomas, « les drames engendrés par le conflit israélo-palestinien et l’ampleur des massacres témoignent de l’horreur des guerres et, s’agissant de civils, de notre rejet, quel qu’ils soient et d’où ils viennent, des crimes contre l’humanité ». Pour le Maire d’Hirson « la paix n’est jamais, définitivement acquise ». En Algérie, environ 30 000 soldats sont « morts pour la France ».
Choisi au hasard, du cimetière du « Petit lac » à Oran, de la côte méditerranéenne à la colline d’Artois, inhumé le 16 octobre 1977, le soldat inconnu d’Algérie repose désormais aux côtés de ses frères des deux guerres mondiales. La cérémonie organisée célèbre cet anniversaire. A quelques jours près, le 18 octobre 1999, voici vingt-quatre ans, l’élu hirsonnais évoqua un autre anniversaire : celui de la loi qui substitue « aux opérations effectuées en Afrique du Nord », le nom de « guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc ».
Après le dépôt de gerbes en compagnie de Smaïn et de Jean-Claude Raby et la Marseillaise interprétée par l'harmonie et la batterie fanfare, Jean-Jacques Thomas nota encore que ces deux anniversaires sont liés. « Dans les deux cas, il s’agit d’une reconnaissance de la Nation envers ses enfants. Bien plus que la simple sémantique, la volonté de Lionel Jospin et de Jean-Pierre Masseret a permis de combler une faille à l’âme, d’adapter les mots aux maux ». D’où le sens et la raison d’être donnés à la commémoration de l’inhumation du soldat inconnu d’Algérie et à « la paix ici et partout, en Ukraine comme au Moyen-Orient ».