TAGS NAZIS RUE DE VERVINS : LES FAITS DOIVENT ÊTRE RÉPRIMÉS.
La diffusion de symboles nazis - en l’occurrence des tags avec une croix gammée et les initiales « SS » - dans l’espace public constitue un délit et c’est à ce titre qu’au nom de la Ville d’Hirson, dès hier matin, Jean-Jacques Thomas s’est entretenu avec le Procureur de la République de Laon et avec l’Adjudant Samuel Ducrot, de la brigade de gendarmerie d’Hirson. Outre l’apologie du nazisme, les dégradations et les détériorations commises dans la nuit de mardi à mercredi, vraisemblablement par plusieurs individus sur lesquels la Gendarmerie enquête depuis plusieurs semaines déjà s’accompagnent de harcèlement sur des personnes vulnérables.
« Dans cette rue où une plaque commémore la déportation de la famille Aizen, notre responsabilité est plus grande encore de dénoncer ces actes et, si les auteurs sont confondus, - des présomptions existent - la jeunesse ne saurait constituer une excuse » réaffirme le Maire d’Hirson pour lequel « de tels faits doivent être réprimés ».
RÉCEPTION DES NOUVEAUX ENSEIGNANTS : AUX EFFORTS INDIVIDUELS S’AJOUTENT LES EFFORTS COLLECTIFS.
Jean-Jacques Thomas aime à la rappeler : l’éducation reste une priorité. Pour preuve, avec un budget de plus d’1,7 millions € en 2022, elle mobilise 14,45 % du budget annuel de fonctionnement de la ville. Dans une salle du Viaduc, à Blangy, devenue trop petite, lors de la réception des nouveaux enseignants, tant le Maire d’Hirson que Laurent Hernoux, Adjoint à l’éducation et aux sports, ont détaillé leur volonté commune. D’expliquer : « si nous sommes convaincus qu’’il n’y a pas de réussite possible sans efforts individuels, nous savons également qu’il n’y a pas, non plus, d’éducation possible sans efforts collectifs ».
En présence de Valérie Kocet, Inspectrice de l’Éducation Nationale ; Corinne Fitos, Proviseure de la Cité scolaire Joliot-Curie ; Bruno Morel, Principal du Collège Cobast ; Marie-Odile Vidal, Directrice de l’Enfant-Jésus, les deux élus rappelèrent pourquoi Hirson demeure une cité éducative, labellisée depuis 2004 « Ville amie des enfants » avec, depuis 2001, l’ouverture du Campus universitaire connecté à rapprocher, depuis la rentrée, de l’ouverture, au sein de l’école Charles Clément, d’une Unité d’Enseignement en Maternelle pour enfants Autistes (U.E.M.A.).
L’ÉGALITÉ DES CHANCES ET L’INTÉGRATION DE TOUS LES ÉLÈVES.
L'exigence d’une éducation basée sur les droits et les devoirs, Hirson la cultive à plusieurs niveaux : tant envers les plus jeunes enfants, les étudiants, les parents, les enseignants et, plus largement, l’ensemble des acteurs de la communauté éducative. Ses leviers d’action dépassent largement le seul entretien des dix écoles maternelles et élémentaires publiques.
De citer les 25 places de crèche, le Lieu d’Accueil Enfants Parents, le Relais et la Maison de la Petite Enfance, établissement municipal dont la gestion est confiée au Centre Social d’Animation Culturelle, association, notamment, essentielle à « Savoir + », l’aide aux devoirs, aux familles et à la parentalité. Ce n’est, d'ailleurs, pas un hasard si la Municipalité envisage l’ouverture d’une « Maison des parents ». qu’elle maintient dans toutes ses écoles les Temps d’Accueil Péri-Éducatifs pour prendre en compte les courbes de vigilance des enfants, leur éveil culturel, artistique, scientifique et sportif.
LES BONHEURS RETROUVÉS DE VALÉRIE KOCET.
Faire de l’école un espace protecteur en permettant à chaque élève de s’épanouir et de trouver sa place ; lui permettre d’acquérir les savoirs fondamentaux et de réussir dans ses apprentissages ; faire de cette année une année olympique et paralympique : en fixant les trois grands chantiers de la nouvelle année scolaire, pour son retour volontaire sur la circonscription d’Hirson, Valérie Kocet n’a pas caché son plaisir et, même, son émotion, d'y retrouver une partie de celles et ceux qu’elle avait quittée en 2021. Et quoi de mieux pour évoquer son retour que de reprendre la déclaration d’amour faite à la Thiérache trois ans plus tôt ?
« J’y ai trouvé, avait-elle déclaré à l’époque, des équipes accueillantes et investies dans la mission qui est la nôtre : éduquer nos élèves aux savoirs et à la vie. J’ai réalisé au sein de ce territoire de très belles rencontres professionnelles. J’emporte avec moi chacun des membres de l’équipe de circonscription avec lesquels j’ai eu un réel plaisir à travailler. J’emporte avec moi mon réseau de directeurs auquel j’étais très attachée. J’emporte avec moi la mobilisation d’enseignants porteurs de projets, d’ambitions et d’ouvertures pour les élèves. J’emporte avec moi les regards et les sourires d’enfants fiers de m’expliquer ce qu’ils avaient appris au sein de leur école ». Après avoir conservé ces souvenirs, Valérie Kocet les revit aujourd’hui. Avec le même bonheur.
PEINTURES ROUTIÈRES : LES RETARDS SERONT RATTRAPÉS.
Les conditions météorologiques estivales ont, considérablement, contrarié les plannings des peintures routières. Après le grattage préalable, pas moins de vingt anciens passages piétons ont été enduits et repeints. Il en reste autant à faire avenue de Verdun, rue de Vervins et du Quatre Septembre. De 22h à 3h, les peintures axiales ont été refaites avenue de Verdun autour du giratoire d’Auchan et rue Albert 1er. Il restera à repeindre la piste cyclable. Cette semaine, également de nuit, toujours si les conditions météo le permettent seront entreprises les rues Jacques Duclos, du Quatre Septembre et du Gal Debeney.
PETIT MONTMARTRE : LES CAVES A MUSIQUE (ÉGALEMENT) DE LA FÊTE.
Le Petit Montmartre n’est pas uniquement réservé aux aquarellistes en particulier et aux peintres en général. Dans sa diversité, l’ensemble des associations du quartier du château proposa au public de découvrir ses activités. Ce fut, notamment, le cas des Caves à musique. Après l’inauguration, autour Aurélien Abdelhouaeb, un petit groupe se forma avec, notamment, Anthony, un guitariste âgé de dix ans.
L’après-midi, les musiciens quittèrent la salle Didier Lockwood pour déambuler sur le site accompagnés de leur ukulélé. Le prochain rendez-vous des Caves est, maintenant, fixé à l’Eden le 7 octobre, à 20h, pour le quatrième Festival rock avec à l’affiche La Jarry, D’ND et Tobazco Wild band.
COVID : PLUS QUE DEUX PATIENTS A BRISSET.
Après l’arrivée dimanche d’un patient hirsonnais de 84 ans, l’aile Covid du centre Brisset a enregistré, hier, le retour à domicile du malade de Buironfosse, de 94 ans, pris en charge à Hirson depuis le 15 septembre, et de celui d’Ohis, âgé de 89 ans et, également, hospitalisé depuis le 15 septembre. L’aile dédiée du centre hospitalier ne compte donc plus que deux patients touchés par la pandémie.
LA CAPELLE DANS LE TOP 15 DES 235 HIPPODROMES FRANÇAIS.
Avec deux quintés les 6 et 25 septembre, l’hippodrome de La Capelle réaffirme sa vocation nationale et même internationale avec des jockeys, des drivers et des chevaux issus de pays voisins. De plus, l’anneau thiérachien accueille cette saison treize réunions nationales et sept de niveau régional. Il est vrai que sa piste de 1 609 m et ses longues lignes droites font de La Capelle l’antichambre de Vincennes. D’où son positionnement dans le top 15 des 235 hippodromes français.
PRIX DES TROIS-RIVIÈRES : « GÉNÉRAL » GAGNE LA PREMIÈRE BATAILLE.
A l’initiative de James Carpentier, Président de la Société des courses de la Capelle, la journée de lundi faisait la part belle aux Communautés de communes : Trois-Rivières, Thiérache du centre, Portes de Thiérache, Sambre – Oise, mais, également, au Pays et au Conseil régional des Hauts-de-France. Chacune des collectivités parraina, en effet, une épreuve.
En trot monté, le prix des Trois-Rivières ne laissa pas « Général » au garde-à-vous. Avec comme jockey Antonin André, le cheval de Michel Nadji s’imposa facilement, détaché dans la dernière ligne droite devant « Kate Balwin » et Pierre-Yves Verva ; et « Gloire Joyeuse » monté par Julien Raffestin.
« L’HIRSON LIVRE » OUVRE SES PREMIÈRES PAGES.
Grâce aux trois premiers auteurs et illustrateurs chargés d’animer les ateliers du salon « L’Hirson Livre », hier matin, l’Eden faisait songer à une ruche juvénile. En partenariat avec l’égyptologue Amandine Marshall, Fabien Rypert y présente sa dernière publication « Les Pochitos » ; Céline Deregnaucourt, « Élie et Gaston » et le thiérachien Lou Ardan, prolixe dessinateur et fan du roi Arthur avec Cédric Clerdent, le scénariste, ses séries.
Face à un jeune public attentif et, en très grand partie, subjugué, les trois premiers invités sont partis d’un visage ou de leurs héros pour inviter les élèves de Clemenceau, du Centre et de l’Enfant-Jésus à prendre, eux aussi, le crayon.