ATTENTAT TERRORISTE SUR HIRSON. 150 FORCES DE SÉCURITÉ ET DE SECOURS MOBILISÉES : EXERCICE PROBANT..

D’abord pris en chasse à Macquenoise après un refus d’obtempérer, puis à Saint-Michel, à la Fontaine à l’argent, six terroristes sont finalement poursuivis jusqu’au collège Cobast où ils ouvrent le feu dans l'établissement scolaire. Malgré la mobilisation d’une centaine de gendarmes, et l’interpellation d’un des assaillants en forêt, le drame ne peut être évité.

Tout débute, en effet, hier, vers 14h, au poste frontière lorsque qu’une Peugeot 5008 grise fonce sur un gendarme réserviste avant de prendre la fuite. Grâce à un hélicoptère, les forces de Gendarmerie repèrent les fuyards au cœur de la forêt où, à nouveau, des coups de feu sont échangés.

Entre temps, un PC de crise est créé à la gendarmerie mobile d’Hirson où le chef d’escadron Dublanche coordonne les interventions avec l’intervention d'éléments extérieurs, notamment les militaires des PSIG de Soissons, Château-Thierry et Saint-Quentin. Toute l’après-midi, cet exercice grandeur réelle s’inscrit dans le cadre des mobilisations engagées avant les Jeux Olympiques.

Pour la circonstance, en présence du Général De Lorgeril, Commandant en second de la Gendarmerie des Hauts-de-France, du Colonel Stéphane Aurousseau, commandant le Groupement de l'Aisne, à partir du PC hirsonnais, en présence d’Ophélie Ragueneau-Greneau, Sous-Préfète de Vervins, et de Jean-Jacques Thomas, gendarmes, sapeur-pompiers, maîtres-chiens, mais, également, hélicoptère et drones, unités spéciales d’intervention et SMUR local dépêchent sur le terrain 150 forces de l’ordre et secours.

D’autant qu’après le collège Cobast, les terroristes s’attaquent – toujours théoriquement – à une usine de traitement des eaux en fonction au centre d’Hirson. Du commandement à la coordination des interventions sur le terrain, cette exceptionnelle chaîne d’interventions témoigne d’une réactivité et d’un professionnalisme finalement rassurants.