8 mai 2006
UNE CHALEUREUSE SEMAINE AU NORD LIBAN
Enfant de Tripoli, Fawaz Karimet constitue un modèle d'intégration. Elu et réélu Conseiller général du Canton de Laon Nord (une première sur ce territoire), ce charismatique franco-libanais, vétérinaire de profession, n'a jamais oublié ses racines. Une semaine dans ce nord-liban qui l'a vu naître constitue donc une formidable immersion dans l'un des pays les plus francophones et, sans doute, les plus francophiles.
En pleine reconstruction, mais toujours morcelé par ses positionnements religieux entre régions, villes, villages et quartiers sunnites, chiites ou chrétiens, le Liban semble toujours craindre (et peut-être espérer pour une partie des Libanais) le retour de la mainmise syrienne.
Sans doute n'efface-t-on pas ainsi prés de trente années de guerre civile et l'attentat meurtrier du Premier Ministre Rafik Hariri a provoqué une formidable mobilisation (notre photo) en faveur d'une réelle indépendance.
Toutes les inquiétudes, toutes les peurs ne sont pas dissipées quant à une nouvelle instrumentalisation ou une nouvelle intervention militaire. Partagé entre crainte et espoir, le Liban n'en demeure pas moins un pays attachant.
Le rôle (passé) de la France mais également sa place (encore) très présente explique sans doute cet attachement. Ainsi, le Maire d'El Mina, ville proche de Tripoli, souhaite dès cet été, accueillir un couple d'enseignants, ou un(e) enseignant(e) français, accompagné de son conjoint(e) pour le matin donner des cours de soutien en français aux élèves des écoles publiques. L'après-midi (libre) leur permettrait de sacrifier aux joies (réelles) du tourisme et de la découverte de cette région bordée par la mer et entourée de montagnes.
Les instituteurs, institutrices, professeurs intéressés peuvent me contacter.
Les contacts (déjà) noués avec le Conseil général de l'Aisne et cette terre d'accueil dans le cadre de la coopération décentralisée méritent d'être relayés dans les domaines social, scolaire, culturel et économique.
La chaleur du climat demeure, en effet, proportionnelle à celle de l'accueil.
Au coeur de Beyrouth, devant la sépulture de Rafik Hariri.
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