7 juillet 2006
BLANGY: TOUCHE MAIS PAS COULE !
Blangy à sec ? Blangy sans eau ? Au travers de cette photo prise jeudi en fin de matinée, il est facile de constater que la rumeur n'a, une nouvelle fois aucun fondement. Le plan d'eau hirsonnais ne s'est pas vidé.
Simplement, les abords d'une des vannes réhabilitées voici maintenant trois ans donne des signes de faiblesse et seraient à l'origine des fuites. Ni la vanne de fond, ni des embâcles sont la cause de ce problème maîtrisé sans difficulté grâce à un simple sac de sable.
L'inspection réalisée par les hommes-grenouilles du SDIS dès mardi après-midi a permis de vérifier que l'écoulement indispensable à la bonne santé écologique du plan d'eau était maintenu.
La seule hypothèse restante demeure donc la fuite entre les deux vannes. Dès jeudi matin, Jean-Jacques Thomas a donc présidé une réunion à laquelle participaient Daniel Luce, Président et les membres du "Goujon hirsonnais"; le Président et les techniciens du SIABOA, les représentants de la Direction départementale de l'Agriculture et de la Forêt et du Conseil supérieur de la pêche. L'objectif était donc de trouver une solution et, surtout, une méthodologie acceptées par tous.
Alors que le plan d’eau a retrouvé en vingt-quatre heures un niveau en relation avec la sécheresse actuelle, une visite de l’ancienne voûte construite en briques dès la construction du site sera donc réalisée. Elle permettra de définir l’origine et l’importance des infiltrations.
A partir de ce premier diagnostic, l’intervention sur l’une des vannes sera alors décidée. C’est là que la solution la plus douce sera choisie. Il importe, en effet, que l’Oise soit sans cesse alimentée.
L’ensemble des participants ont donc, unanimement, convenu que les premières interventions pourraient démarrer après le 14 juillet.
Comme souvent en pareil cas, le temps du diagnostic n’est jamais perdu et toute intervention intempestive se révèle souvent préjudiciable au milieu naturel.
Les soins prodigués sur Blangy n’ont jamais cessé depuis dix ans. Ils se poursuivent aujourd’hui encore et sans doute encore longtemps.
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