CONSEIL NATIONAL DU PARTI SOCIALISTE: DES DÉBATS ENGAGÉS, DES CONFRONTATIONS MESURÉES POUR UN CHOIX ÉCLAIRÉ.

Dans sept mois, la France aura élu son Président (e) de la République. Dans sept semaines, le Parti Socialiste aura, lui, élu son candidat ou sa candidate. Pour le PS, les conditions de la victoire sont connues. Elles ne sont pas encore forcément réunies. Le Conseil national de ce samedi matin, à la Mutualité à Paris (notre photo) a permis aux trois candidats de s’exprimer devant les cadres du Parti. Chacun avec ses arguments et sa propre sensibilité. La confrontation s’instaure donc ainsi que le PS l’a voulu avec une série de débats à la fois source de clarté et de respect. Ce « choix éclairé » concernera quelque 200 000 adhérents dont 80 000 nouveaux militants. Du reste, la campagne d’adhésion se poursuivra jusqu’au 31 décembre et si les nouveaux arrivants ne pourront participer à la désignation du 16 novembre, depuis le 1er juin, 11 000 adhésions ont encore été enregistrées. Entre 200 et 300 demandes parviennent quotidiennement rue de Solférino et dans les fédérations départementales. La désignation du candidat (e) socialiste répond donc à la nécessité d’une démocratie militante, mais elle implique également une responsabilité individuelle et collective. Cette campagne interne doit donc se révéler d’abord utile. Pas seulement utile à tel ou telle mais utile aux Socialistes. Utile à la Gauche et utile aux Français. Chacun prendra donc sa décision en conscience. Voilà pourquoi, la sérénité est indispensable, la hauteur de vue nécessaire. Si le PS veut l’emporter, il doit s’en donner les moyens. Devant la montée de l’extrême Droite, face à une Droite qui forcément s’unira, c’est maintenant que se créent les conditions du rassemblement.