PS, MRC, PRG RÉUNIS : LE COMITÉ DE CAMPAGNE DE SÉGOLÈNE ROYAL (TOUJOURS) SUR LA BRÈCHE.

Au terme d'une campagne qui aura finalement intéressé les Français, les urnes rendront dimanche soir leur verdict. A siège de la Fédération de l'Aisne du Parti Socialiste, le Comité de campagne de Ségolène Royal s'est donc retrouvé autour de Jean-Jacques Thomas, d'Yves Daudigny, Michel Vignal et Didier Boda. A l'image de Michel Debeusscher, les militants du PS, DU MRC, de Jean-Pierre Chevénement ; et du PRG, de Jean-Michel Baylet; se sont mobilisés. Huit débats participatifs, les déplacements à Villepinte, la venue de François Hollande, huit meetings de circonscription, quatre réunions cantonales ajoutés aux distributions, aux présences sur les marchés, à la sortie des usines : le militantisme n'est pas mort ! Jamais ces rassemblements n'avaient autant attiré en même temps que les électeurs continuaient à s'interroger. Il est vrai que durant cette campagne, rien ne fut épargné à Ségolène Royal. Ses déclarations comme ses silences, sa simplicité comme sa franchise, sa féminité comme sa fermeté. Pour Jean-Jacques Thomas, « Malgré cela, elle a réussi à modifier le rapport des Françaises et des Français à la politique. Au terme d'une campagne interne durant laquelle la démocratie a prévalu, elle a réussi à rassembler les siens. Puis au-delà, à faire entendre une autre voix en même temps qu'elle a rendu la parole aux Français. Dans une société de plus en plus habituée à zapper, il est toujours difficile de prendre en considération la cohérence entre les propositions concrètes et le visage de la France, redessiné à partir des valeurs de la République. Toujours difficile de réconcilier des choses qui paraissaient antinomiques. Et pourtant, il fallait le faire. Ségolène Royal l'a fait. Avec détermination et courage ».