26 juin 2007
LA FÊTE DE LA MUSIQUE RETROUVE LA RUE ET SON PUBLIC.
Avant l'heure, Hirson avait pris un air de vacances et la nouvelle édition de la Fête de la musique préfigurait quelque peu la future plage consacrée cette année à l'Egypte.
En attendant, la musique est descendue dans la rue. Elle venait de là et même du blues sur la terrasse du « Chiquito ». Des notes plus rock étaient égrenées dans la salle du « Sporting », rue d'Alsace. Plus traditionnel, le « Café de Paris » accueillait, quant à lui, les saxophones de l'école de musique et un répertoire consacré à l'accordéon.
Cependant, dans tous les cas, le public a répondu à cette invitation musicale et il y a fort à parier que l'an prochain d'autres cafés se joindront à ces « Trocs en Trans'».
De même, la place Victor Hugo autour du karaoké et avec le groupe hirsonnais « Si on chantait » draina jusqu'aux premières heures du vendredi un public toujours aussi désireux de s'essayer à la scène ou tout simplement de reprendre en chœur les refrains connus.
L'Ile Verte ne fut pas en reste avec une soirée techno au bord des bassins. Bref, cette fête 2007 renoua avec la culture populaire et la présence d'artistes régionaux.
Du reste, le quartier du Château et plus précisément la (nouvelle) salle Didier Lockwood donna la pleine dimension de leurs futures affectations et les « Caves à musique » de son rôle en matière de diffusion, mais surtout de création.
En cela, la fête hirsonnaise de la musique proposa un éventail aussi large que possible et trouva même un public beaucoup plus large que les années précédentes. De quoi satisfaire Nicolas Vilaire, le Chef d'orchestre de ce rendez-vous annuel.
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