HIRSON ETAPE DE LA TRANSEUROPÉENNE EN ATTENDANT LE FUTUR SCHÉMA DÉPARTEMENTAL VÉLOS-ROUTES.
Alors que Paris découvre le vélo en liberté et que la Grande Boucle attaquait les Pyrénées, Hirson accueillait les cyclistes de la Transeuropéenne 2007. Près de deux cents amoureux du vélo partis de Bruxelles le 19 juillet et de Maastricht la veille, tous se sont retrouvés à Maubeuge le 22 juillet pour ensuite converger sur Hirson.
Cette randonnée internationale préfigure le projet qui vise à relier Saint-Jacques de Compostelle à Moscou. Cet itinéraire est inclus dans le schéma national des vélos-routes et voies vertes et s’inscrit dans un réseau à construire de 8 000 km.
L’étape hirsonnaise, suivie en famille et présidée par Hubert Peigné, Coordinateur interministériel pour le développement du vélo ; et Directeur Départemental de l’Equipement de l’Aisne jusqu’en 1993, fut l’occasion pour Jean-Jacques Thomas de dépasser les propos convenus pour rappeler la volonté partagée par la ville d’Hirson, la Communauté de Commune du pays des 3 rivières et du Conseil Général de soutenir la Voie verte de l’Avesnois ou l’Axe vert de la Thiérache.
Après quoi le 1er Vice-Président du Conseil général posa clairement la nécessité d’une vélo-route transeuropéenne.
« Son tracé, continua-t-il, appelle donc une liaison entre Glageon et Hirson, via Anor, le site d’escalade du Pas Bayard et la base de Blangy. Cependant, si je soutiens cette initiative, il importe malgré tout que la concertation prévale et qu’aucun utilisateur de la forêt n’en soit exclu. En clair, par exemple, que les flux touristiques générés ne gênent ni la faune, ni les chasseurs ».
Pour lui, l’Aisne sera au rendez-vous et le Conseil général de l’Aisne présentera dans les prochains mois un Schéma départemental vélos-routes voies vertes. Il englobera bien évidemment l’Axe vert sur lequel se greffent déjà des circuits de découvertes et des boucles équestres inaugurées voici moins d’un mois.
Toutefois, après Guise, vers Tergnier et Chauny, l’itinéraire emprunte les chemins de halage de plusieurs canaux et selon Jean-Jacques Thomas se pose la question d’éventuels conflits d’usage, celle des superpositions de gestion avec Voies Navigables de France.
« En clair, s’inquiéta-t-il devant une salle comble, les Communautés de communes ne risquent-elles pas de devoir réparer et d’entretenir toutes les berges abandonnées par VNF ? Voilà pourquoi, dans le cadre du futur Schéma départemental, je proposerai que soit lancée une « étude test » sur la partie du Canal de la Sambre à l’Oise aux environs de Vadencourt ».
Une initiative accueillie avec satisfaction par le Coordinateur interministériel pour le développement du vélo qui partagea avec les cyclotouristes européens leur nuit hirsonnaise. Non sans avoir dégusté la Chimay et la tarte au Maroilles et trinqué aux futures voies vertes de la Grande Thiérache.