UN 1er MAI SYNDICAL ET REVENDICATIF EN MAIRIE D'HIRSON.

Les retraites et la défense du pouvoir d'achat ont marqué jeudi les interventions des représentants syndicaux accueillis en Mairie d'Hirson par Jean-Jacques Thomas et plusieurs de ses adjoints. Face à une situation sociale jugée plus que tendue un an après l'arrivée de Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République, la nécessité de l'unité syndicale est apparue comme une nécessité autant que la mobilisation du 22 mai. Pour Jean-Jacques Thomas, le fait qu'aujourd'hui six millions de retraités vivent en dessous du SMIC et qu'un million soient sous le seuil de pauvreté témoigne d'une aggravation de la précarité. « La pauvreté des personnes âgées, thème des années 50, revient tristement d'actualité ajouta le Maire d'Hirson ». Pour la CFTC, « la coupe est pleine lorsque les bourses sont vides » tandis que la CFDT souligna la dégradation de la situation des « salariés pauvres ». Au nom de la FSU, Jean-Pierre Clavère rappela « combien la solidarité était mise à mal avec 11 200 postes supprimés dans l'Education nationale », dénonçant, par ailleurs, la « politique du chiffre ». En ce 1er mai, Didier Devaux, pour la CGT, souligna les conséquences du toilettage libéral du code du travail et sa crainte d'un nivellement par le bas des salaires minimums européens. De vigilance, il en fut également question chez Catherine Hubière et Claude Trévin, de l'UNSA Education pour lesquels les inégalités face aux services publics se confondent avec les inégalités territoriales, les suppressions de postes et les fermetures. Alors qu'au plan national, l'unité syndicale recouvre une raison d'être face aux projets gouvernementaux, à Hirson, les points de convergences des différents intervenants n'ont jamais semblé aussi nombreux.

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