EN PRÉSENCE D’YVES COPPENS, JEAN-JACQUES THOMAS INAUGURE LA MÉDIATHÈQUE DE LA CAPELLE, FRUIT DE L’ODYSSÉE DE … L’ESPACE.

Depuis son enfance, Yves Coppens est habité par la préhistoire. L’homme est également un merveilleux conférencier et quel meilleur endroit qu’une bibliothèque, qui plus est face à l’espace dédié à l’heure du conte, pour évoquer l’évolution de l’écriture, de la tablette sumérienne jusqu’à son i-phone. Déjà au Sonhir à Hirson, avec pédagogie et talent, il avait raconté l’histoire de la terre, de l’apparition de la vie jusqu’à l’homme. Cette fois, à La Capelle, en compagnie de Guy Méresse, d’Eléodie Sches et de Jean-Jacques Thomas, le paléontologue français le plus célèbre a inauguré la médiathèque implantée entre la salle Hennebelle, la halle de la foire aux fromages et la halle Facon. Une réalisation de 430 m2 pour laquelle, aux côtés de l’Etat et du Conseil régional, le Conseil général est intervenu à hauteur de 84 050 €. L’occasion pour son 1er Vice-Président de défendre la collectivité territoriale et la clause de compétence générale qui justement permit de financer ce centre culturel également doté, via la Bibliothèque centrale de prêt, par l’Assemblée départementale de plus de 8 000 livres, DVD et CD. En reprenant la théorie du professeur du Collège de France selon laquelle « l’acquis avait, peu à peu, prévalu sur l’inné », Jean-Jacques Thomas rappela également combien la culture était un élément indispensable, « même si depuis 100 000 ans l’évolution de l’homme s’est ralentie puis arrêtée, le livre favorise toujours son émancipation ». D’ajouter : « cette bibliothèque constitue un lieu de vie, cette même vie qui a permis le développement de la conscience et qui a fini par créer un environnement culturel aussi nécessaire que la respiration ». Pour le Maire d’Hirson, depuis la décision municipale en 2003, la décision du Conseil général deux ans plus tard, la construction capelloise a valeur de symbole. « Elle marque, dit-il, le cheminement de vos projets et son implantation près du collège Sellier constitue un clin d’œil au spécialiste de « l’odyssée de l’espèce » puisqu’elle peut s’apparenter à une odyssée de l’espace (culturel) ». Toujours en référence à l’invité d’honneur toujours enclin à répondre aux invitations thiérachiennes lorsqu’elles émanent de Norbert Dupont et de ses amis de Signy-l’Abbaye, Jean-Jacques Thomas souhaita que le spécialiste de l’évolution humaine trouve sur les rayons de la nouvelle médiathèque le CD « Lucy in the sky ». Lucy, le prénom justement donné à l’australopithèque vieille de 3,2 millions d’années qu’Yves Coppens a découvert, en 1974, dans le rift éthiopien en écoutant la chanson des Beatles.