CONTRAT URBAIN DE COHÉSION SOCIALE : PLUS DE 3 700 PERSONNES CONCERNÉES SUR HIRSON.

Signé en février 2007, le contrat urbain de cohésion sociale arrive à mi-parcours et le bilan dressé hier par Éléodie Sches, Sous-préfète, et Jean-Jacques Thomas a permis de mesurer le bien fondé des treize opérations engagées. Qu’il s’agisse des ateliers d’insertion des Transfrontalières, de l’action en faveur des familles menée par le Centre social d’animation culturelle ou des rendez-vous pour l’emploi auxquels ont déjà participé près de deux cents personnes, la diversité et surtout l’ancrage sur le terrain demeurent une constante. De même, le développement des Maisons de quartier constitue une priorité soutenue par le Conseil général à hauteur de 23 000 €. « C’est, explique Bernard Vilain, Directeur du CCAS, de là que tout démarre. Ce sont les animateurs qui le plus souvent suscitent les besoins et, en lien avec les habitants, développent les actions ». Les partenariats également menés avec les Francas, le Conseil intercommunal de prévention de la délinquance, la Gendarmerie, la Direction départementale « Jeunesse et sports », justement relayés par les agents de médiation sociale, ont permis de pérenniser les projets de quartier. A l’occasion de cette réunion, Jean-Jacques Thomas a également insisté sur la nécessité de prendre en compte les actions de prévention en faveur de la santé et en direction des jeunes comme le projet « Mouv’ados » porté par Vanessa Berteaux et les Francas. Côté financement, l’État apporte une contribution de 29 533 € auxquels s’ajoutent 8 590 € au titre de l’opération nationale « Ville, Vie, Vacances ». La ville d’Hirson intervient à hauteur de 53 254 € tandis que la participation du Conseil général s’élève à 37 391 €. Quant à l’évaluation des bénéficiaires, globalement, entre les actions de prévention, celles consacrées à la réussite éducative et à l’accès à l’emploi, près de 3 700 personnes en ont bénéficié.