LE SOURIRE DE FLORIAN EST (HEUREUSEMENT) CONTAGIEUX.

Vivre et surmonter un handicap nécessite force de caractère et solidarité. L'exemple de Florian, victime depuis sa naissance d'une agénésie du corps calleux situé entre les deux hémisphères cérébraux, souligne également la volonté de ses parents de refuser de s'enfermer dans un ghetto et, au contraire, de s'ouvrir sur leur environnement. Avec une bonne humeur pourtant guère évidente de prime abord. Comme Jean-Jacques Thomas eut l'occasion de le souligner lors de l'assemblée générale, le sourire de Florian s'avère (heureusement) contagieux et contribue ainsi à (mieux) accepter les différences. « Considérer nos concitoyens tels qu'ils sont et, non pas tels que l'on souhaiterait qu'ils soient, ce principe, déclara le Maire d'Hirson, va beaucoup plus loin que le seul cas particulier. Il doit nous permettre de mieux accepter les différences et de sensibiliser les populations tout en prenant en compte, comme à Hirson, l'accessibilité des personnes à mobilité réduite ». Autour de Florian s'est, en effet, développée une solidarité pour financer les équipements indispensables à son éveil : chariot douche, salle équipée, jouets, système de vidéosurveillance dans la chambre, fixation du fauteuil dans le véhicule. Les brocantes organisées sur les Champs-Elysées à Etréaupont et Boué ont également permis de financer une partie des investissements avec pour l'an prochain, le projet d'acquisition d'un fauteuil couplé à une bicyclette de manière à permettre à Florian de sortir de chez lui et de ressentir les sensations liées à la vitesse. Cette opération estimée à 7 000 € nécessitera également un appel à la générosité à l'instar de celle (déjà) manifestée par l'association de Mondrepuis « Un enfant, une mamie ». Les (bons) sentiments comme le sourire de Florian sont (effectivement) contagieux !