24 novembre 2009
LA MÉDAILLE CONFÉDÉRALE POUR JEAN-MARIE BÉVIERRE, PASCAL D'HESSE ET STÉPHANIE PAINCHART.
« J'avais huit ans, je dois avouer que je n'aimais pas trop la musique et puis un copain est venu me chercher. Arrivé à la batterie-fanfare, on m'a donné un clairon. Huit jours plus tard, j'étais accroché ! ».
Voici cinquante ans, la clique ne s'appelait pas encore Jeune France, et Jean-Marie Bévierre était loin de se douter qu'il en deviendrait Président. Cependant, le musicien lui est demeuré fidèle. D'une part lorsque Claude Cohidon et Marcel Pamart décident en 1973 de relancer la société musicale et, d'autre part, lorsque, comme à Buire, il est nécessaire d'interpréter les sonneries lors des cérémonies patriotiques. Là encore, le clairon répond toujours présent.
Sans être aussi précoce que son Président Pascal D'hesse n'en n'est pas moins entré à treize ans et lors de la cérémonie organisée à l'occasion de la Sainte Cécile, Jean-Jacques Thomas a épinglé sur la chemise blanche la médaille de la Confédération des sociétés musicales de France. « Vingt et un ans, très exactement » tient à préciser l'intéressé toujours présent lors des cérémonies patriotiques ou des défilés comme celui de la Pentecôte à Hirson.
Si aujourd'hui la batterie-fanfare saint-michelloise cherche à recruter pour pallier les défections, elle a cependant besoin de s'appuyer sur ses éléments les plus dévoués. A commencer par Pascal D'hesse et Staphanie Painchart.
La musicienne a, en effet, reçu la médaille de la Confédération pour vingt années « de bons et musicaux services » a rappelé Jean-Jacques Thomas pour qui « les sociétés musicales constituent à la fois un lien social fort et tout autant une approche de la culture grâce à laquelle le spectateur devient acteur ».
« Pour nombre de jeunes, ajouta-t-il, c'est là une expérience irremplaçable qu'il convient donc de valoriser et de soutenir comme le font la Municipalité et le Conseil général de l'Aisne ».
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