AU FINAL, L’EXPÉRIENCE NOGENTAISE PRÉVAUT : 3-1.

Privé d’Anciaux au moment de partir, Daniel Dautremay avait déjà dû remanier son équipe en alignant Simono et Monvoisin en pointe et en y associant d’entrée Landouzi. Sur le terrain, deux buts entachés de hors-jeu sont venus contrarier les desseins d’une équipe pourtant bien partie. En effet, alors que l’équipe s’attendait à souffrir, les Thiérachiens se créent les meilleures occasions. Ainsi le retourné de Simono aurait mérité un meilleur sort que de s’envoler au-dessus de la transversale (7e) et, surtout, lorsqu’aux 5,50 m, Pétrossi est un rien trop court pour mieux ajuster sa frappe (18e). 

Cependant, il ne faut qu’une opportunité à Nogent pour la saisir. A la limite du hors-jeu, Burette s’échappe et ouvre le score en lobant Bastin. Le coup s’avère d’autant plus dur à encaisser que Maïa, déjà très présent à l’aller, gagne ensuite son duel avec Bonnaire avant de fusiller le gardien hirsonnais (35e). Non sans venir ensuite chambrer l’entraîneur thiérachien … invité par l’arbitre à quitter le banc de touche !

Mené contre le cours du jeu, l’U.S BHT trouve cependant les ressources nécessaires pour revenir dans le match grâce au duo Pétrossi – Simono. Le premier trouve le second dans la surface pour la réduction du score (41e). Rien n’est donc joué, même si Bastin doit encore effectuer un arrêt réflexe sur sa ligne (43e). 

A la reprise, la rentrée de Périn témoigne de la volonté offensive des Thiérachiens, malgré tout repris de volée sur un penalty sifflé pour une faute de Bastin contraint de plonger dans les pieds de du remuant Maïa. Comme contre Pont, le gardien s’en sort à son avantage en repoussant sur sa droite le tir de Burette (54e). Pour Nogent, ce n’est toutefois que partie remise. Face à deux adversaires, Martin ne peut, en effet, empêcher Maïa, encore lui, de profiter de la clémence du juge de touche pour marquer le troisième but (75e), synonyme d’une défaite d’autant plus sévère que le défenseur hirsonnais est expulsé pour avoir contesté la décision de M. Godet après une faute sur Orfani.