ÉCOLE JEAN ZAY, CLASSE SAUVÉE. MONDREPUIS, PEUT-ÊTRE UN SURSIS.

Alors qu’hier matin devant les grilles de la Préfecture plusieurs délégations d’élus et de parents d’élèves manifestaient en exigeant le maintien des postes supprimés, à l’intérieur, le Conseil départemental de l’Education nationale se tenait sous la co-présidence de Catherine Benoit-Mervan et de Jean-Jacques Thomas. Une séance marquée par l’opposition des membres du CDEN à une carte scolaire sur laquelle disparaissent quarante nouveaux postes alors neuf seulement y sont créés. 

Comme le confirma l’Inspectrice d’Académie, la décision du Gouvernement de supprimer les stages de dernière année de professeurs des écoles coûte au Département 31 postes. Dans ce contexte où la scolarisation des élèves à partir de deux ans est devenue l’exception, plusieurs intervenants de la FSU, de l’UNSA Education et de FO ont dénoncé les futures conditions de remplacement des enseignants partis en formation. De même, alors que les collèges enregistrent 229 élèves supplémentaires, à la prochaine rentrée, 9,5 postes y seront encore supprimés. Malgré la persuasion développée par Catherine Benoit-Mervan, il lui fut difficile de défendre le manque de moyens accordés par l’Etat.

En effet, si Brunehamel figure parmi les quelques créations et qu’un arrêt de la Cour de Bordeaux permet de prendre en compte les élèves à partir de deux ans dans les zones de revitalisation rurale, sur le Canton d’Hirson, seule la mesure de suppression de la classe de l’école Jean Zay fut définitivement rapportée. Une décision que, dès hier soir, Jean-Jacques Thomas a tenu à annoncer aux parents d’élèves et aux enseignants, ravis de cette décision. Christian Lefèvre a d’ailleurs tenu à remercier la Municipalité et les élus mobilisés ainsi que Jean-Pierre Clavère dont le Maire d’Hirson a souligné l’implication et le travail.

Pour Wimy, alors que le Conseiller général avait, l’an dernier, proposaé la création d’une classe passerelle, les effectifs et surtout l’absence de vision à moyen terme semblent rendre inéluctable la fermeture. Même si, là encore, Jean-Jacques Thomas et Jean-Pierre Clavère sont intervenus en séance pour demander une mise à plat sur cette partie de la vallée de l’Oise. tyle="font-size: 12pt;">  ;

Sur Saint-Michel, l’Inspectrice d’Académie a, pour sa part, annoncé le refus de fusion des deux écoles. Il restait donc le cas de Mondrepuis, où furent mis en exergue les investissements et l’implication municipale. Alors qu’aucun regroupement n’y est envisageable, la situation sera revue fin juin sur la base de l’ouverture des nouveaux logements et de l’arrivée des familles … avec enfants. Un sursis dont l’issue sera connue fin août.

Dans tous les cas, Jean-Jacques Thomas souligna que « personne ne fera désormais l’économie d’une mobilisation et, surtout, d’une réflexion globale ». « Faute de quoi, dit-il, les mesures gouvernementales ne se traduiront plus par la suppression de classes, mais bien d’écoles ». Un discours que le Maire d’Hirson a repris dans la cour de l’école Jean-Zay aux côtés de Francis Vilaire et de Jean-Pierre Clavère.