BARAT A HIRSON : 48 SALARIÉS POUR MONTER LES FENÊTRES DES TRAMWAYS ET DES TGV.

Les perceuses et les fraiseuses sont désormais rangées dans l’armoire aux souvenirs. Dans les ateliers, les machines à commandes numériques effectuent désormais le travail et plus rapidement. Il est vrai que les quarante-huit salariés produisent quotidiennement entre 2 000 et 2 500 cadres de fenêtres pour les TGV et les tramways français et étrangers.  

« Dans les anciens locaux rachetés par la Municipalité, se souvient Jean-Jacques Thomas, pour justement permettre en 2002  la reprise de l’activité industrielle alors que l’usine « Klein » était en liquidation judiciaire. Nous avons donc eu raison de prendre ce risque et de faire confiance à Christian Provost, le PDG du groupe ».

« Chaque année, ajoute Pascal Grisot, l’actuel Directeur du site hirsonnais, nous avons investi entre 80 000 et 100 000 euros pour moderniser l'usine, repenser les expéditions, rationaliser les circuits de productions en travaillant par îlots et en responsabilisant le personnel ». 

Du reste, lors de la visite effectuée en compagnie des élus hirsonnais, mais également de Cyrille Briatte, de la Communauté de communes ; et de M. Mathieu, de l’ADA, outil économique du Conseil général ; Jean-Jacques Thomas a rappelé combien était essentielle la coopération avec les partenaires locaux, départementaux et régionaux.

« Avec des donneurs d’ordres comme Alsthom, Siemens, Bombardier et la SNCF, précise le Maire d’Hirson, il est essentiel que Barat se positionne dans « I’Trans », le pôle de compétitivité mondiale en matière de transport. Contacté, le Conseil régional de Picardie facilitera d’ailleurs le rapprochement avec l’Université de Compiègne ».

D’autant que pour Pascal Grisot, « entre la concurrence et l’augmentation du prix des matières premières, il importe de maintenir une qualité irréprochable. Sans parler des essais en soufflerie et en laboratoire où sont testés la fiabilité de nos produits ».

La délégation hirsonnaise eut ainsi l’occasion d’apprécier le travail des équipes, notamment lors du polissage, des soudures ou de la pose des joints soumis à rude épreuve sur les fenêtres des trains à grande vitesse. De même, l’usine de la rue Thiers a besoin de conserver son poste d’anodisation.

D’où une nécessaire évolution et des améliorations qui ont amené hier après-midi Jean-Jacques Thomas à présider une nouvelle réunion de travail au Conseil général avec les responsables du SDIS sur la récupération de l’eau de ruissellement en cas d’incendie.