FLEURISSEMENT : UN ART DE VILLE AUTANT QU’UN ART DE VIVRE.
Le fleurissement demeure un acte essentiel. Il contribue à l'embellissement des communes autant qu’à l'amélioration de l'environnement et du cadre de vie. Il demeure également l'occasion de renforcer et de promouvoir l'image d'une cité. Ainsi, en Picardie, avec « trois fleurs », Hirson figure parmi les cent villes et villages fleuris et les dix de l’Aisne à disposer de trois fleurs avec Château-Thierry, Chauny, Fayet, Guise, Itancourt, La Fère, Limé, Morcourt, Saint-Quentin, Soissons et Tergnier.
Il est vrai que l'effort municipal, évalué à 27 000 €, est conséquent avec 28 000 fleurs, 3 000 plantes vivaces, 900 m2 de massifs, 380 jardinières et 80 sites fleuris. De plus, depuis 1998, les méthodes de fleurissement évoluent en permanence. D'un fleurissement éphémère, Hirson s'est peu à peu orientée vers un fleurissement durable associant une plus large variété d'espèces tout en respectant la biodiversité, avec une baisse de la consommation d'eau, l'interdiction des phytosanitaires ou la préservation de l'identité thiérachienne dans le choix des végétaux.
De plus, la petite équipe des espaces verts composée de huit titulaires, de trois contrats aidés, d'un contractuel, mais également de trois apprentis et d'un pré-apprenti, ne se contente pas de gérer et d'entretenir. Elle imagine, dessine, modifie et, surtout, fait partager sa passion. Ainsi, elle travaille en étroite collaboration avec l'équipe chargée de la propreté de la ville.
Fait notoire, elle transmet également son savoir-faire en collaborant avec les écoles Jean Jaurès et des Champs-Elysées, avec les jeunes du Centre Social et d'Animation Culturelle ou du collège Cobast. De même, depuis l’an dernier, sur le giratoire de la zone commerciale, les ateliers transfrontalières sont intervenus pour la réalisation d'un banc et d'une pergola.